L'Association

Le Fonctionnement

Pour fonctionner, les Services doivent y être autorisés par les autorités publiques. Ils disposent ainsi d’une habilitation délivrée, d’une part, par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) au titre de l’assistance éducative (Art. 375 et suivants du Code Civil) ; d’autre part, par le Conseil Départemental du Lot et Garonne.

Ces habilitations permettent aux Services de l’Association d’être financés et de prendre en charge :

Des mineurs qui leur sont :

  • Soit directement confiés par les Magistrats
  • Soit confiés par les Magistrats à un Conseil Départemental (Aide Sociale à l’Enfance : ASE)
  • Soit confiés par les Services d’un Conseil Départemental (ASE)

Des majeurs, dans le cadre d’un contrat passé avec les Services d’un Conseil Départemental.

Financement

Les Services gérés par l’AEDA sont financés par les services publics qui organisent la protection de l’enfance. Ce sont principalement les Conseils Départementaux (majoritairement le Conseil Départemental du Lot et Garonne et, pour une part beaucoup plus faible, quelques autres départements) et l’Etat, via son administration décentralisée : la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ).

La mission

Au service des enfants et des familles, l’AEDA, par sa mission de protection et d’éducation, contribue à l’épanouissement des enfants, adolescents, jeunes majeurs et jeunes mères qui lui sont confiés. Elle propose également d’aider les parents des jeunes dans leur mission d’éducation.

Prévention : Aide à l’enfant et à sa famille dans son environnement naturel.

Accueil – hébergement : Actions et modes d’accueil adaptés aux besoins de chaque personne : lieu de vie collectif (petit internat), famille d’accueil, logement individuel dans un établissement ou en ville.

Service et aide aux familles : Accueil de l’enfant, conseils aux parents dans le respect de leurs responsabilités et autorité parentale, étayage et suppléance de l’éducation parentale.

Il s’agit principalement de:

  • Protéger l’enfant ou l’adolescent ayant été maltraité ou en risque de l’être.
  • Eduquer l’enfant ou l’adolescent à partir de réponses adaptées à ses besoins, dans un cadre sécurisant et dans le respect des valeurs familiales dès lors qu’elles ne sont pas contraires à l’intérêt du jeune. Accompagnement individualisé en fonction de l’âge, des besoins, de la situation, de l’histoire du jeune, dans un objectif d’insertion et d’émancipation.
  • Héberger l’enfant ou l’adolescent dans le cadre des différentes prestations proposées par les services.

Les valeurs

Une conviction : « l’homme est un être de relations ».

L’Association est au service des personnes qu’elle accueille et promeut leur liberté.

L’Association œuvre à la valorisation des compétences de chaque personne prise en charge, dans le cadre d’une prise en charge individualisée.

L’Association veille à la qualité d’accueil de ses Services et à l’inscription sociale des bénéficiaires de ses prestations.

Une exigence de professionnalisme, d’ouverture aux autres Services est un gage de qualité des prestations.

Une délégation de mission d’intérêt public qui engage et le développement d’un travail partenarial.

L'histoire

Le 11 juillet 1641 : Isabeau DE CAMBEFORT fait donation d'une maison pour le premier Établissement (rue des Autas, rue Lassaigne).L'Évêque d'AGEN, Barthélémy DELBENE, donne constitution aux Sœurs de Saint Joseph de BORDEAUX et règlement aux orphelines. A la demande de son successeur, Jules DE MASCARON, Évêque et Comte d'AGEN, Louis XIV approuve, en juillet 1696, par ses lettres patentes, cette maison.

De 1712 à 1779 : Des maisons et parcelles sont achetées rue des Autas et rue Lassaigne.

1793 : Les administrateurs du district autorisent les Sœurs à rester et à se livrer à l'enseignement.

1816 : Monseigneur JACOUPY, Évêque d'AGEN, fait appel à Madame GENYER, qui vient de créer une Congrégation à MOISSAC, pour prendre la relève des Sœurs de Saint Joseph de BORDEAUX, très avancées en âge.

1845 : L’établissement d’AGEN est reconnu par Ordonnance du Roy Louis Philippe.

1865 : Un terrain situé entre la rue Lassaigne et la rue de Belfort, sur l'emplacement de l'ancien Couvent des Carmes, est acquis et une grande maison destinée aux classes et à l'ouvroir pour les jeunes filles y est construite.

1904 : Les classes sont fermées sur notification de la Préfecture.

1914 : La Soupe Populaire s’installe rue de Belfort (jusqu'en 1966).

1951 : L'Association d'Éducation Populaire est créée. En 1951-1952, elle accueille des orphelines, mais également des enfants de parents séparés.

1953 : Est ouvert un centre ménager et, en 1957, un cours technique.

1956 : L’Association reçoit la première Habilitation « Justice » pour héberger des enfants en danger moral confiés par les tribunaux. En 1962, l'Habilitation est étendue au titre de l'Ordonnance de 1958 (assistance éducative).

1967 : Beaucoup plus d'éducateurs exercent (un pour chaque groupe, deux religieuses pour l'ensemble).

1969 : L’école ferme et les groupes sont aménagés en chambres en 1970.

1972 : L'Association d'Éducation Populaire se transforme en Association Sociale et Éducative de la Miséricorde qui devient gestionnaire de l'Établissement.

1974 : Le Service d’Adaptation Progressive en Milieu Naturel (APMN) est créé, complétant une Maison d'Enfants de 74 lits.

1981 : L'Association devient Association Éducative Des Autas.

1982 : Est créé le Service d'Aide aux Jeunes Mères (SAJM).

1987 : Sont créés le Service Educatif de Placement Familial (SEPF) et l'Action Éducative en Milieu Naturel (AEMN).

De 1988 à 1993 : Les locaux rue de Belfort et rue Lassaigne sont achetés auprès de la Congrégation (logement des adolescents, bureaux des Services d’APMN et de Placement Familial), ainsi qu’une maison avenue Jean Jaurès auprès d'un particulier (logement des enfants).

2001 : Le Service Administratif déménage dans des locaux, rue des Autas, achetés à la Congrégation qui quitte définitivement AGEN.

En octobre 2008 : Le Service d’Aide aux Jeunes Mères s’installe dans un nouveau bâtiment construit au 4, rue Jean Terles à AGEN.